L'important, c'est de trouver un bon abri

En juillet dernier sortait le nouveau numéro du fanzine Ouroboros sur le thème de la fin du monde. Pour l'occasion, j'ai bossé sur une petite BD de 11 pages que j'ai complètement oublié de poster ici. J'ai tellement aimé bosser dessus, j'ai l'impression que ça m'a doucement rapproché de ma presque esquisse de projet de BD de mecha qui, même si elle n'est pas dans mes priorités pour l'instant, verra très certainement le jour cet année.
Donc voilà, mon erreur est réparée (et presque pardonnée), il y a même les croquis/dessins préparatoires du personnage en prime.

Et enfin, les planches de ladite BD:

Clanche!

Il y a quelque temps, ma blonde préférée aka Alicia Gardes m'a proposé de participer au fanzine Clanche qu'elle et ses acolytes ont monté à l'ESAL de Metz. Pour ce nouveau numéro sur le thème du mythe, je suis me suis inspirée de la mara, une saleté de démon du folklore nordique/scandinave/germanique qui chevauche ses victimes la nuit venue pour leur faire faire des cauchemars et les laisser exténuées au petit matin. C'est aussi un gros clin d'œil au tableau Le Cauchemar de Füssli. Merci à Alicia de m'avoir envoyé des photos de ce fabuleux fanzine que je n'ai pas (encore) eu le plaisir de tenir entre mes petites mains fébriles.

Et ma participation (juste a côté de la belle participation d'Alicia):

L'image en entier donne ça:

Et quelques détails:

A très bientôt pour la suite!

L'avènement du Tardigrade!

TARDIGRADE n.m. (lat. tardus, lent, et gradi, marcher). Animal articulé de très petite taille (0,1 à 1 mm), doté de quatre courts appendices griffus, qui pullule sur les mousses ou les algues marines. On en retrouve du haut de l’Himalaya jusque dans les eaux profondes, des régions polaires à l’équateur. Le tardigrade figure parmi les animaux les plus résistants du règne vivant, capable de survivre à des contraintes extrêmes qui tueraient presque n’importe quelle autre forme de vie.

Pendant que ce blog prenait la poussière, des idées ont germé et des projets se sont montés. Avec 5 autres anciens camarades d'école (Anne Maussion, Léa Djeziri, Clémence Hanssler/Yoush, Fabien Laus et Manuela Ferry) nous avons formé le Collectif Tardigrade, un collectif d'auteurs-illustrateurs nous permettant d'être présents sur des salons pour diffuser notre travail. Pour faire vivre le collectif, nous avons aussi lancé le Tardigrade Centripète, une revue bisannuelle d'histoires et d'images dont le premier numéro vient de sortir.
La revue fait 18x26 cm et 78 pages en N&B plus 6 cartes postales couleur. Si la revue vous intéresse, vous pouvez la commander à cette adresse collectif.tardigrade@gmail.com pour 12 euros + frais de port.

Voici un extrait de ma participation:

Et voici l'objet final:

Et la carte que j'ai faite:

Si vous voulez suivre l'activité du collectif, vous pouvez nous suivre sur facebook  //  Tumblr  //  le blog

See ya'

Silence ça tourne!

Le 4e opus de notre cher Parlez-moi d'amour est enfin sorti avec pour thème "Silence ça tourne". Comme d'hab, pour participer ou simplement commander, envoyez-leur un petit message à cette adresse: parlez.moi.damour.fanzine@gmail.com

Du coup j'en profite pour vous poster la jolie couverture du zine ainsi que ma participation, enjoy!

Avant moi il y eut le dipôme

Enfin je finis par poster des images de projet de diplôme.

Dans cette histoire, j'avais envie de parler de broderie (que je pratique à mes heures perdues), du travail du tissus (sûrement influencé par mon voyage en Inde quelques mois plus tôt), de couleurs, d'ailleurs, d'apprentissage et de transmission, d'héritage.
Le texte est né puis les images ont suivi, l'accouchement fut difficile mais le bébé se porte plutôt bien et pèse 57 pages.

Il parle d'un petit village plus ou moins dans l'Altaï où le travail des tisserands fait l'admiration de tous. Dans ce village, trois personnages qui successivement vont tenter d'accéder au même savoir, au même art: celui de créer puis tisser les couleurs. Chacun à leur rythme, ils tracent leur route et laissent dans leur sillage quelques notes de couleur.

Avant moi, il y eut est un livre de 57 pages alternant images en noir et blanc et textes avec pointes de couleur.

Le nom de chaque personnage est remplacé par un symbole qui lui est propre.